vendredi 28

Soirée Vidio Crash
A partir de 20h30, 8€

Lifesteak
Né de la rencontre du musicien vidéaste Tzii et de Rko, videaste bruiteur. Une sorte de cinéma/théâtre expérimental se déformant et se transformant sur des thèmes comme la nature, l’industrie, la télévision, mêlant recherche sonore et visuelle. L’improvisation reste le maître-mot pour le déroulement de cette expérience qui voyage d’un univers sombre et distordu, à celui de l’ironie et l’humour, pour explorer une critique de notre société consommatrice. Tout est refabriqué sous vos yeux et vos oreilles, la mutation a commencé.
Lifesteak
Issued of the encounter of video musician Tzii and Rko, video « noise-maker ». A kind of experimental cinema/theatre, losing its shape and transforming itself on subjects like the nature, industry, television, mixing sound and visual research. Improvisation stays the master-word for the development of this experience which voyages from a sombre and distort universe to a universe of humor and irony in order to explore a review of our consommation society. Everything is remade in front of your eyes and your ears, the mutation did begin.

Cinemassaker
Depuis 2003, Ripit et RKO (Vidio.Atak) développent des performances audiovisuelles axées sur l’altération de films. L’atmosphère est exacerbée par une narration condensée, la déformation des images par l’ajout d’ambiances sonores, de graphisme et de la synthèse audio. Le renforcement de l’altération de la vision permet une relecture d’un media bien trop souvent figé sur son support. Ce projet inclut de multiples collaborations avec différents artistes audio et images, comme Sikhara, Core-Tex, Tzii, Gamaboy, Starsk…
Cinemassaker
Since 2003 Ripit and RKO (Vidio.Atak) develop audiovisual performances based on the deterioration of films. The atmosphere is exacerbated by a condensed narration, the distortion of the images by adding sound atmospheres, graphism and audio synthesis. The reinforcement of the vision deterioration permits a relecture of a media too often fixed on its support. The project includes multiple cooperations with different audio and image artists, like Sikhara, Core-Tex, Tzii, Gamaboy, Starsk…

Tzii
Tzii est musicien et compositeur français, également vidéaste et DJ. Résultat logique de ses activités musicales dans les années quatre-vingt dix, il créé son propre label (Night On Earth) qui produit vyniles, videos, cassettes, et bientôt des CD et des DVD. Présentant des goûts et centres d’intérêt variés, il reçoit l’influence de diverses cultures populaires, principalement européennes et africaines. Il explore toutes les formes de l’industrie culturelle, ludique ou introspective, électronique ou acoustique, visuelle ou sonore. http://www.nightonearth.org/
French composer Tzii is a musician but also a video maker and a DJ. As a logical sequel to his musical activities of the nineties, he created his own label (Night On Earth), issuing vynil records, videos, mixtapes and soon CD-Rs and DVDs. Polymorphis in tastes and centers of interest, he is influenced by various popular cultures, mainly european and african. He explores all the forms of the industrial culture, playful or introspective, electronic or acoustic, visual or sonic. http://www.nightonearth.org/


Ripit

Les expérimentations électroniques de Nyko Esterle, tentative d’auto-suffisance musicale, débutent en 1998 avec la fondation de son label RIPOSTE.REC et son projet solo RIPIT. Il mixait alors des sons électroniques mis en boucle sous une forme rythmique et répétitive Son attitude sur scène est plus proche du punk que de celle du DJ, confrontant une audience rock avec une musique crue et dure, où l’être humain n’est là que pour alterner une structure fixe, et par là même donner un spontanéisme animal aux sons mécaniques et analogues. Depuis cela, il sait comment explorer la scène electro underground mondiale en se produisant en Europe et en Amérique du Nord, en produisant plusieurs disques à différents formats et en développant une scène locale sous la forme de soirée autour de Paris.
Ripit
The electronic experimentations of Nyko Esterle, an attempt of musical auto-sufficiency, begin in 1998 with the foundation of his label RIPOSTE.REC and his solo project RIPIT. He mixed looping electronic sounds in a rythmic and repeating form. His attitude on stage is closer to the punk than to the one of the DJ because he confronts a rock audience with a hard music, where the human beeing does only exist in order to altern a fixed structure and in this way even to give an animal spontaneism to the mecanic and analogous sounds. Since this he knows how to explore the worldwide underground electro scene by playing in Europe and North America, by producing several discs in different formats and by organizing evening events around Paris.

Rko (vidio.Atak)
RKO semble puiser ses racines dans une théorie du chaos appliquée de manière destructrice à la vidéo. Ouvrant ce siècle au son des free parties européennes, il s’applique très tôt à élaborer une mise à l’épreuve par l’image, épaulé dans son projet par des musiciens tout aussi radicaux tel que Ripit ou Tzii. De cette période d’initiation brutale à un VJing critique, il garde un goût prononcé pour les relectures détonantes, notamment cinématographiques, et élabore, à travers le projet Cinemassaker un mode d’intervention décapant sur la narration filmique. Parfois brutale, toujours provocatrice, ouverte aux expériences et aux rencontres qui dépassent les frontières, son oeuvre semble naître des accidents aussi bien digitaux qu’humains. Elle introduit l’urgence présente sur scène dans les supports de diffusion de la culture que sont les musées et les DVD expérimentaux.
RKO seems to have his roots in a chaos theory applied on the video in a destructive way. He begins very early to testify the new century of european free parties by images, supported by musicians beeing as radical as Ripit or Tzii. From this brutal period of initiation he keeps a preference for contrasting and recently cinematographic relectures and he elaborates with the project Cinemassaker a mode of intervention on filmic narration. Sometimes brutal, always troublemaking, open to the experiences and the encounters which cross the borders, his work seems to be create digital as well as human accidents.

Cybunk (Vidio.Atak)

Embryon mutant issu de la fange médiatique, il est dominé par l’incapacité de sortir de l’image cliché, l’image symbole, l’image signifiant. Cette emprunte inaltérable de ses pères, le pousse constamment à créer dans des présents à durées variables des flux insignifiants perturbés par l’absolu. Plongé dans une frénétique rage d’être il se fond au sein de l’image pour se lover en elle, se nourrir de son mouvement d’entropie. Puis bascule dans le désir de contrôler, tordre, graver, mouler, déformer le sens et l’image. C’est ici, dans une projection, que la vidéo devient sa matière première dans l’espoir de sculpter un espace de mouvement, d’images inesperablement intemporelles. Pour édifier pendant un court instant une bulle-réalité ce mouvant de son propre vecteur, maillon d’une machine- monde perdue dans l’inertie de ses rouages.

Toff (Vidio.Atak)

Graphiste et photographe de formation, c’est en 1993 qu’il s’intéresse aux différentes techniques de mixage vidéo. En 1994 il rencontre les crew tekno Infrabass/Alcimyst et Aestesis avec lesquels il débutera le vjing. Mixant informatiquement l’image et la vidéo, il explore et favorise la réactivité au son. Abordant des thèmes insolites et variés tels que la politique, la société, la drogue et le sexe, il utilise la télé et le cinéma pour réaliser des sets composites et colorés. Comme une surdose médiatique recyclée graphiquement… C’est en 2002 qu’il rencontre Rko. Ensemble, ils créent le collectif Vidio.Atak. Vj impérissable il tente néanmoins de découvrir d’autres voies, développant davantage le mixage vidéo de manière narrative et expérimentale. (Audio-vidéo et clip).

Dead Data Ponks (riposte.rec/radon uropa)
Duo composé de Nyko Esterle et Iskander Kadour (Ripit et Elektrokami), DDP est la réincarnation de KaosKoreKrewKillsKetaKidz, duo Breackcore industriel, né en 2000 et mort en 2003. Pendant sa courte existence cette formation s’est attelée à terroriser les dance-floors dans les free parties et autres squatts. Il a aussi sévit au coté du collectif de cinéastes parigo-berlinois : SKZ#6. Apès une pause mortuaire, la résurrection vint aux protagonistes sous une forme plus rock de leur délire sono-psychotique. L’envie de revenir à leurs primes amours : du punk d’iggy pop à l’electro-rock d’Alan Vega en passant par Muslimgauze.Dead Data Ponks refuse de s’affillier à l’Electro clash, proclamant ouverte l’étiquette Elektro Ca$h (1 for the money, 2 for the goldenbollock…). Les rythmes se croisent pour finir en pugilat de breaks mèlant des parties crust à des beats glitchy. Saupoudrez le tout de boucles Hyp-Hopcrites et d’un jeu de scène s’accordant aux paroles, tenant des propos tragiques tel un acteur qui croirait trop en son personnage. DDP adopte un mode de production Mid-Fi, comme une alteration qui laisserait encore transparaitre les origines intactes d’un flux d’informations erronées. Avec la complicité de Rko (vidio.atak), leur prestations s’accompagnent d’images sur le parallèle “évident” entre les divinités nucléaires orientales, la surconsommation de produits quasi-alimentaires et l’indiscutable sensualité des poulet plumées.

Kosmos 4000
Kosmos 4000 formé, début 2005, de 2 personnes (Schizomachine et Mr Spon), issues du collectif Nobrain, avec unique objectif : atteindre la fornication cérébrale parfaite. Le plaisir orgasmique de générer une chiasse de pixels à base de cerveaux, cellules, radiographie, noise, grafimzes… Aire de jeux préférées: tek minimal, indus electro…musiques à forte tendance lobotomique.
Kosmos 4000 tourne régulièrement en live avec un groupe d’électro-clash nommé Jabberwock.

AlexEtJeremy
Underground-Kitsch-Trash-Queer VJ team and Video Artists from Amsterdam. Jeremy de Paris et Alex de Belgrade se sont rencontrés en 96 sur les terres françaises. Ils ont commencé à bidouiller grâce à leur caméra, leur PC et tout ce qui leur permettait de mélanger images, musiques et tous les autres aspects de la culture pop afin de mettre sous forme vidéo leur intérêt et leur aspiration pour cette culture. Après plusieurs performances sur Paris, ils ont migré à Amsterdam et ont continué à améliorer leur visions de la vidéo, glissant de plus en plus vers la pratique Vjing qui était pour eux une nouvelle alternative de promouvoir leur travail. Les gens ont aimé ça… AlexetJeremy aussi. Le principe reste le même : tout ce que vous voyez est notre manière de vous montrez ce que nous aimons et ressentons à propos de cette culture. Le Kitsch et le cynique sont nos influences qui varient du Rock Glamour à la New Wave, des films des science fiction des années 50 au début du cinéma.